• Journee 43

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    Journee 43

     La famille Vico

     

    Ce matin, Louis Vico d'origine française, recherché par la police parce qu'il est résistant se réveilla à sept heures du matin. Il alla, comme par automatisme réveiller ses quatre garçons et sa seule fille. Tous se réveillèrent sans un bruit, comme il avait été convenu et mainte fois répétés par Louis et Louise Vico. Louis, comme a son habitude se prépara pour sortir acheter des provisions. Au bout de quinze minutes, il était prêt à sortir. Tous étaient sur le qui vive. Il ne devait rien arriver à leur père. Il sortit, avec toutes les précautions du monde du double fond du placard lui même derrière un mur pivotant, pour garantir une sécurité maximale. Après vingt bonnes minutes, des pas se firent entendre. Leur père était déjà de retour. Tous six se mirent en rond autour de la table, ils firent l'habituel signe en guise de protection. Le petit déjeuner était très rudimentaire. Quelques tranches de pain avec du beurre et de l'eau. Ensuite, ils attendaient tous impatiemment le moment ou l'aiguille de la montre de leur père passe sur le chiffre neuf. Dés lors, la journée commençait. Les enfants sortirent en premier par la trappe que Louis avait crée et où, seul les enfants passaient et sortaient dans le jardin, derrière un buisson. Des qu'ils se furent assurés que leurs parents furent sortis, les enfants, à leurs tour, sortirent. Ils se rendirent ensuite au théâtre ou le patron avait pris place pour faire office de bureau, conduit par "le Bison", le meilleur chauffeur qui fut la famille Vico ne pouvait rien craindre. Arrivés sur place, ils passèrent devant les trois personnes qui attendaient, ils sont les meilleurs résistants que le patron connait jusqu'a ce jour. Cette journée s'annonçait particulièrement rythmée, tout d'abord, ils devaient amener un poste émetteur dans une ferme afin que ces personnes prennent contact avec Londres, se suivait d'une livraison de très nombreux journaux illégaux Louis devait finir sa journée par assassiner un dénonciateur tandis que les enfants et Louise iront voler des tickets de rationnements à des cibles prédéfinies. Ils allèrent chercher le poste émetteur dans une grange. Là, ils trouvèrent une grosse valise remplie d'affaires, avec, bien caché au fond, un poste émetteur. Le Bison les amena jusqu'a la gare. Leur train n'avait pas de retard et, cela les arrangeaient car ils n'avaient pas une seconde à perdre. Arrivé à la gare, ils tombèrent sur un contrôle des bagages effectué par les Allemands. Louis trouva presque automatiquement une solution. Il pria un Allemand de porter sa valise sous prétexte que lui même et Louise devaient distribuer l'argent de porche à leurs enfants. Ainsi, ils ne se firent pas contrôlés. Arrivés à la ferme, ils déposèrent le poste émetteur, la femme, qui possédait la ferme leurs offrit l'hospitalité. Elle leur expliqua, par exemple, qu'elle adorait les Anglais et qu'elle ne serait pas contre d'en héberger chez elle. Louis et Louise se dirent qu'ils parleraient de cette dame au patron le soir même. Ils retournèrent, après cet "arrêt" au théâtre où se trouvait le patron afin de récupérer les journaux illégaux. Il y avait de tous les journaux. Franc tireur était celui que la famille préférait. La famille avait presque terminé de distribuer la première valise de journaux que Louis se fit interpelé par les policiers qui l'avait vu donner un journal illégal. Le reste de la famille essaya de ne pas attirer l'attention des policiers à ce moment. Ils allèrent sans tarder prévenir le patron de l'incident. Celui programma avec une grande précision une possibilité d'évasion. Louis avait été amené dans le contexte de M... , juste à cote, se trouvait le domicile d'un des résistants appartenant au groupe. De son cote, Louis était dans une salle, avec d'autres français résistants. Ils pensèrent qu'ils allaient devoir courir tandis que des soldats leurs tireraient dessus, une des méthodes les plus barbares. En attendant leurs sorts, ils discutèrent de leurs organisations, de leurs occupations ainsi que des raisons pour lesquelles ils se trouvaient en ce moment dans cette salle.

     

    Louis découvrit ainsi trois autres organisations clandestines qu'il ignorait jusqu'a ce jour, tout comme les autres personnes à propos de son organisation. Il découvrit qu'une d'elle s'était fait une spécialité des évasions de prisonniers dans les camps, une autre était plus spécialisée dans la diffusion de journaux, tandis que la dernière, comme la sienne était plutôt polyvalente. Arriva l'heure de leurs jugement. Comme ils l'avaient devinés au préalable, ils allaient devoir courir tandis que des tireurs d'élite leurs tiraient dessus. Lors du déclenchement du signal, seul deux partirent. Des tireurs d'élite tirèrent donc une balle à quelques centimètres de chaque tête. Cela ne les fit pas plus réagir. Soudain, Louis aperçut au fond du contexte un nuage de fumée qui commençait à s'élever. Il courra de toutes ses forces jusqu'a l'autre bout du contexte. Arrivé dans le nuage de fumée qui avait pris plus d'ampleur, il aperçut une corde. Il s'y agrippa et, commença a l'escalader. Il arriva de l'autre côté du mur et aperçut la voiture du Bison ainsi que Louise et l'ainé. Ils disparurent rapidement. Sur le chemin du retour, Louise lui donna d'autres affaires ainsi qu'une nouvelle identité. Ils rentrèrent chez eux, mais virent que les policiers faisaient une ronde autour de leurs maison, ainsi, ils ne prirent pas le risque d'y entrer. Ils firent donc la livraison de quelques journaux en attendant que les policiers changent de secteur. Finalement, ils purent rentrer chez eux tranquillement sans autres histoires. Ils se réunirent tous de nouveau autour de la table en rond, mangèrent, puis discutèrent à propos de cette journée. Quelques minutes plus tard, ce fut le silence total, la police investissait la maison, mais ne trouvant rien dans la maison repartit. Ils allèrent finalement se coucher.          


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