• Journée 43

    (Cela s'est passée le 14 Mars 1943 à Paris en pleine occupation allemande. André Rogerie, grand résistant français va vivre une journée particulière lors de sont arrestation par la Gestapo)

     

             Alors que, je sortais de mon domicile, un homme m’asséna un coup de poing violent tant dis qu'un autre homme me pris les poignets pour me maîtriser. Je tentais en vain de me débattre mais sans grand succès. Les deux hommes me jetèrent avec violence à l'intérieur d'un véhicule. Le chauffeur démarra à toute vitesse vers une destination inconnue de moi. Un des hommes me mit un sac sur ma tête. De ce fait, il mettait impossible par conséquent de repérer l'itinéraire. Mes agresseurs ainsi que le chauffeur, conversaient en Allemand dont je ne comprenais un seul mot. Puis tout d'un coup, la voiture freina violemment, le policier me prit par le bras et me tira hors de la voiture. Il m'enleva la capuche et je vis un grand bâtiment qui était le siège de la Gestapo. Je compris alors que j'allai être interrogé... 

            Je me souviendrai toute ma vie de ces quatre heures de tortures... Ils m'emmenèrent au sous-sol dans une pièce exiguë et sombre. Ils me ligotèrent les bras derrière le dos, ils m'accrochèrent les pieds aux pieds de la chaise. Ils me demandèrent de décliné mon identité. Mais pour rien au monde je leurs divulguerai sur la Résistante.

    -"Où se situe votre réseau de Résistance ?

    -Mais quel réseau lui répondis-je ? 

    -N'essayé pas de me prendre pour un imbécile ! 

    -Mais je ne sais rien de tout cela je vis avec ma famille, je travail dans la mesure du possible, j'ai des loisirs avec mes amis.

    -Quels loisirs me questionna l'agent de la Gestapo.

    -Chaque soirs je vais chez mon ami Michel avec Pierre et Jeanne pour une partie de cartes.

    -Je vous ai entre vue un soir après le couvre feu en plus ! Avec une pochette sous la main remplie de carte à jouer peut-être ? 

    -Je pense que vous faites erreur c'est un malentendu."

     

           L'agent commença à perdre patience et haussa le ton: "maintenant je vais vous dire qui vous êtes réellement, votre nom dans la Résistance est Paul Dupont, vous êtes muni de faux papiers. Par conséquent, comme vous ne voulez pas coopérer nous allons vous y obliger."

          Tout à coup un homme entra dans la pièce avec des instruments de torture dans les mains, couteau, barre de fer et un pistolet. L'homme a détacher mes mains et ma dit de les poser à plat sur la table. Puis d'un coup, je n'avais pas mal car mes amis Résistants, ma famille me donnaient la force de ne rien dire. Le SS étant lassé reporta l’interrogatoire à demain. Ils m’emmenèrent dans une cellule isolée où l'état de celle ci était un piteuse état, je pensais déjà à m'évader.

         Je m'aperçue immédiatement qu'un des barreaux de la fenêtre était mal accroché. Malheureusement, je ne pouvais pas tirer dessus car je ne sentais plus mes mains mais mon compagnon de cellule, un homme étant aussi entré dans la Résistance m'aida à tirer sur le barreau. D'un coup, le barreau tomba dans la cellule, nous avions juste la place pour nous faufiler entre la fenêtre et les barreaux mais la cellule était au troisième étage donc nous ne pouvions pas sauter au risque de nous briser les jambes. Heureusement, il y avait une gouttière sur le côté gauche de la fenêtre, nous sommes descendu à vive allure et nous nous sommes cachés la nuit dans les égouts de Paris avec pour seuls compagnons les rats pour ne pas être repérés par la Gestapo.

        Après cette terrible journée avec la violence et la tristesse de mon interrogation, la chance était avec moi tout au long de cette interminable vingt-quatre heures. Je pense que je devrai me faire oublier quelques jours en essayant de passer la ligne démarcation. 

       Ps: Je me suis mis dans la peau d'Andrée Rogerie qui, en réalité à été interné, dans sept camps de concentration. De nombreux autres écrivains confrontés à la Gestapo ont témoignés.

    M. Meziani, 3ème 1

     


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